SUITE A LA REFLEXION SUR LE "NOTRE PERE"
Publié le 29 Décembre 2017
Suite à la réflexion sur le "Notre Père"
(Ô Mon Dieu
Qui es aux Cieux
Que Ton Nom d’Amour soit sanctifié
Que Ta Plénitude vienne en nos cœurs...
Que Ta Volonté soit faite sur la terre comme aux Cieux.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour
Pardonne-nous nos faiblesses
Comme Tu nous a appris à les pardonner
À ceux qui nous ont offensés,
Et ne nous laisse pas succomber sous l’épreuve
Mais délivre-nous de la Peur et de la Mort Éternelle.)
... « Que Ta Plénitude vienne en nos cœurs… »
On disait autrefois « Que Ton règne arrive », ensuite « Que ton règne vienne »… Mais si son avènement a déjà eu lieu, pourquoi faudrait-il encore l’attendre ? Les Juifs attendent toujours le Messie… pourquoi demanderions-nous qu’Il vienne, alors qu’Il est déjà venu ? … On me rétorquera : - Oui, mais dans la gloire ! Je réponds le mot de l’apôtre Paul : - Mais « la gloire de Dieu, c’est l’Homme » !
D’où je choisis le mot « plénitude » à la place de « règne », car d’une part, la royauté est une chose qui a disparu des mentalités et le règne dont le Christ fait allusion « n’est pas de ce monde » comme Il le dit à Pilate. D’autre part, la « Plénitude » est le principe même de l’éternité. Dieu prend un corps mortel pour lui donner sa plénitude. Il s’unit à lui pour le rendre semblable à Sa Divinité – à son immortalité – afin que moi, dira Grégoire de Naziance « Je participe à Sa Plénitude ».